Burger King, qui a amorcé un retour en douceur sur le marché français en 2013 (Marseille, Reims et Paris), accélère le mouvement et annonce 25 nouveaux restaurants dès 2014.
Les nostalgiques de Burger King sont servis : l’enseigne américaine, qui avait retiré ses billes du marché français à la fin des années 1990, annonce l’ouverture de 25 restaurants en 2014. Ce retour en force s’inscrit dans une dynamique amorcée dès 2012 avec l’inauguration de trois établissements en périphérie de Reims, à l’aéroport de Marseille puis dans la galerie marchande de la gare Saint-Lazare (Paris). Trois implantations réalisées par le biais d’un partenariat avec Autogrill, une marque de restauration italienne positionnée sur la clientèle des voyageurs (un BK ouvrira sur l’autoroute de Beaune dès avril 2014).
Cette année, Burger King, qui vient de conclure un nouveau contrat avec le groupe Bertrand qui possède la brasserie Lipp à Paris mais aussi les enseignes Eris, Bert’s et Arcady’s, va appuyer sur le champignon et se constituer, d’un seul coup d’un seul, un réseau de 25 fast foods « en propre à 70% et le reste en franchise, dans les centre villes, mais surtout en périphérie » annonce le groupe français Bertrand. 1 500 nouveaux emplois seraient à la clé.
Un apport personnel de 300 000 euros
A long terme, l’objectif de Burger King est de déployer 350 à 400 restaurants afin de capter 20% du marché de hamburger, dominé en Europe par son rival et compatriote McDonald’s ( 1 200 restaurants, rien qu’en France) et le groupe Quick (370).
Les anciens adeptes de Burger King, qui doivent avoir plus de 40 ans aujourd’hui, se souviennent sans doute de la mascotte de l’enseigne, un roi barbu avec une couronne, et plus encore des fragrances dégagées par le produit phare maison, le fameux whopper, un sandwich buf-tomates.
Si dans un premier temps, le retour de Burger King se fait, on l’a vu, plutôt en propre dans des établissements exploités par le groupe Bertrand, l’enseigne compte, à l’avenir, se développer en s’appuyant sur une « stratégie de franchise avec des partenaires entrepreneurs exclusifs » à qui il sera demandé « un apport personnel de 300.000 euros minimum ».
