Franchise : les banquiers vigilants

Franchise, commission-affiliation, licence, coopérative… Ces termes provoqueront des réactions différentes chez votre banquier au moment de négocier un financement d’entreprise.

Un franchisé peut réaliser au cours des premières années un chiffre d’affaires 30 à 40% plus important qu’un créateur d’entreprise indépendant. Les banquierssont donc enclins à financer plus facilement ce genre de projets. Mais attention, on résume souvent sous le terme de franchise plusieurs déclinaisons qui n’ont pas les mêmes conséquences sur le résultat d’exploitation du gérant en question.

Les réseaux appliquent généralement quatre types de contrats : la franchise, la commission-affiliation, la licence et la coopérative. Tous nécessitent le paiement d’un droit d’entrée (moins élevé dans le cas d’une coopérative car il correspond à l’achat d’une part sociale) et d’un loyer. Cependant, certains sont plus souples que d’autres. Un exemple ? Les marchandises sont fournies aux titulaires de licences et d’une commission-affiliation, ce qui réduit considérablement les risques endossés par les gérants. De quoi rassurer les financeurs. À noter que dans la seconde situation, le bénéficiaire reçoit une commission à la vente dont le montant est légèrement inférieur à la marge perçue par un franchisé.

En termes de financement, si la franchise coûte plus cher, c’est aussi celle qui rapporte le plus. De plus, la notoriété du franchiseur apporte deux éléments de confiance au banquier : elle prouve d’abord que le concept est viable, performant et qu’il attire des clients. Secundo, la notoriété assure à elle seule une partie du chiffre d’affaires.

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