Les français sont de gros mangeurs de pizzas. Ils déboursent en moyenne 10,20 pour s’en offrir une, indique une étude du cabinet conseil Gira.
La pizza a la cote en France. Il s’en consomme environ 95 par seconde, soit 881 millions par an. Seuls les Etats-Unis font mieux. Même les italiens, inventeurs de ce met dérivé de la galette, en mangent moins que les français.
En France, le marché de la pizza, de plus en plus assimilé à celui de la restauration rapide, résiste, comme le hamburger et le kebab, plutôt bien à la crise. Son poids : 5 milliards d’euros (2012) répartis dans 21 000 points de vente obéissant à des modèles de vente très divers : franchises, indépendants, restaurants (dits « italiens), camion, kiosques, autant de maillons qui expliquent la disparité des prix.
En moyenne, les mangeurs de pizzas déboursent 10,2 (c’est le tarif moyen de la pizza Reine, la plus consommée dans l’Hexagone). Mais les chiffres varient d’une région à l’autre.
La pizza la plus chère est vendue à Bordeaux
Gira observe ainsi des prix moins élevés à l’est (7 à 8 euros) qu’à l’ouest où la palme est détenue par Bordeaux (12,7 euros en moyenne) à égalité avec Paris.
Sans surprise, les indépendants pratiquent des prix moins élevés (9,6 euros) que les chaînes de restauration (10,3). L’écart se creuse encore plus entre les livraisons à domicile et les fameux camions à pizza que l’on trouve sur les parkings des grandes surfaces ou de spetits centres commerciaux. «La fourchette entre ces deux modes de consommation peut aller de 8,50 à 12 euros, soit une différence de 41% », souligne Gira.
Son étude, menée auprès de 800 points de vente, sera présentée lors du prochain salon Parizza consacré à la gastronomie italienne.
