Carrefour s’offre Dia France

Le leader de la distribution française met 600 millions d’euros sur la table pour s’offrir la filiale françaises du hard discounter espagnol Dia.

Prochainement, les magasins Dia devraient passer sous pavillon « Carrefour ». le leader européen de la grande distribution s’est engagé sur une offre de reprise portant sur l’ensemble des 860 magasins gérés par la filiale française du hard discounter hispanique. L’investissement s’élèverait à 600 millions d’euros.
L’enjeu social est important car près de 7 000 salariés sont déployés dans l’ensemble des points de vente Dia qui se sont substitués, à la fin des années 2000, aux enseignes Ed (Epicier Discount) détenus…par Carrefour.

Une offre à 600 millions

Quelques années et une scission plus tard, la route de Carrefour croise de nouveau celle de Dia, victime, comme d’autres discounters, de la guerre des prix qui fait rage entre les grands distributeurs et les maxidiscomptes. Début mai, la direction espagnole de Dia avait, au terme d’un comité central d’entreprise, annoncé son intention de se séparer d’une partie ou de la totalité de sa filiale française, jugée non rentable. En 2013, le chiffre d’affaires global dégagé par les magasins Dia a reculé de 11%.

Carrefour, qui connaît bien la marque, a, on l’a vu, déposé une offre de reprise assez fracassante de 600 millions d’euros, montant valorisé à 26% du chiffre d’affaires 2013 de Dia (2,3 milliards d’euros).
Pour le grand distributeur, l’objectif d’un tel investissement vise à renforcer sa position sur le marché domestique de petites et moyennes surfaces. Dia lui offre en effet une capacité de développement de 550.000 m2 en surface,  de 860 magasins supplémentaires, combiné à une complémentarité géographique : Dia est en effet très implanté en région parisienne et en Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA).

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