Franchisés, pensez au droit d’entrée

Le financement d’une entreprise franchisée n’a rien d’original, même si des frais supplémentaires sont à prévoir par rapport à une création classique.

Le plan de financement d’une entreprise franchisée peut paraître semblable à celui d’un commerce traditionnel. Le candidat à la création doit disposer d’un apport personnel correspondant au minimum à 30% du montant total des capitaux propres. Certaines banques vont jusqu’à exiger de sa part qu’il soit en mesure de fournir la moitié des fonds avant d’accorder un prêt, autre élément majeur d’un plan de financement d’entreprise. Reste enfin les aides publiques auxquelles le franchisé a droit, comme tout entrepreneur indépendant.

L’originalité réside dans la nature des investissements initiaux à prévoir. Aux postes classiques de dépenses (loyer, agencement, stocks, salaires, équipement, fonds de roulement), il faut ajouter le «droit d’entrée» dans le réseau. Ce visa, qui comprend un droit d’enseigne et diverses prestations s’élève de quelques centaines d’euros à plusieurs milliers. Par ailleurs, la plupart des chaînes exigent le versement d’une redevance de 2 à 10% du chiffre d’affaires annuel (HT).

95% des réseaux assistent le franchisé dans l’élaboration de son compte prévisionnel, parfois en lui fournissant les données d’autres magasins comparables. Des informations bien utiles pour élaborer sa propre étude de marché, comme le ferait n’importe quel créateur d’entreprise.

Post author