Lacoste : pas de « délocalisation » en Suisse

Le rachat de Lacoste par le suisse Maus ne menace pas les emplois ni le siège du groupe qui seront « maintenus en France » a précisé aujourd’hui Sophie Lacoste, la présidente la marque crocodile (environ 500 boutiques en France).

Lacoste prend l’accent suisse mais restera en France. Sophie Lacoste Dournel, actuelle présidente du groupe français de prêt-à-porter, l’a affirmé ce matin au micro de BFM Business.

Mercredi, elle avait annoncé la vente de Lacoste SA, la société qui gère la marque créée par le tennisman René Lacoste en 1933, au distributeur suisse Maus à hauteur de 95% du capital.

Un déménagement du siège en Suisse ?

Au-delà du symbole national (Lacoste est géré par les héritiers familiaux depuis 80 ans), la question d’une possible délocalisation de l’entreprise vers la Suisse inquiétait les salariés.
Sophie Lacoste a tenté de couper court aux rumeurs, précisant qu’elle avait obtenu des garanties du nouvel acquéreur : le siège de « Lacoste SA va rester en France » a-t-elle dit à la télévision, et « les emplois seront complètement préservés ».
Elle a également souligné que Lacoste restera « autonome avec sa gouvernance propre » et avec « beaucoup de garanties pour les salariés ».

Pour étayer son propos, Sophie Lacoste a fait référence au groupe Devanlay qui assure aujourd’hui la fabrication des fameuses chemises Lacoste. Racheté par Maus il y a quinze ans, Devanlay « a gardé son siège en France et tous ses emplois ont été maintenus » a-t-elle dit.

Troyes, berceau de Lacoste

Et d’ajouter : « ce groupe est dans la stratégie de Lacoste depuis une quinzaine d’année, c’était vraiment important que ce soit ce partenaire qui développe la marque ».

Rappelons que la fameuse chemise Lacoste avait été inventée à Troyes (Aube). C’est encore dans cette ville que devanlay la fabrique.
La marque au croco gère quelque 1 000 boutiques dans le monde, dont 500 en France. Elle fait travailler environ 1 000 personnes.

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