Une étude du cabinet Gira Conseil confirme la place prééminente prise par le burger dans l’assiette des français : il s’en est vendu 970 millions en 2013, tous types de restauration confondus.
Ces dix dernières années, le « burger », recette importée des Etats-Unis, s’est imposé comme un produit phare dans les habitudes alimentaires des français, au point de menacer le bon vieux casse-croûte, symbolisé par l’immuable sandwich jambon-beurre.
L’histoire a commencé dans les années 80 lorsque l’américain McDonald’s, multipliant ses franchises en Europe, a introduit, d’abord à petites doses, ses « hamburgers » sur le marché hexagonal. Très vite, Quick, un fast food d’origine belge, a suivi le modèle.
Depuis le « burger », perdant au passage son préfixe, s’est en quelque sorte « démocratisé », gagnant la restauration de table traditionnelle et même la restauration d’entreprise.
Le marché du sandwich en plein boom
En 2000, un sandwich sur neuf vendus en France était un « burger ». Sa proportion est montée à un pour sept en 2007 et un sur deux en 2013 ! En clair, il ne suffit plus d’aller au McDo ( 1 200 restaurants) et au Quick (370) pour s’offrir ce plat jugé peu diététique : A eux seuls, les deux fast foods en ont tout de même vendu quelque 655 millions l’an dernier, soit plus de la moitié du total (970 millions).
Les français ont consommé 247 millions de burgers dans la restauration de table, 47 millions dans la restauration d’entreprise et 21 millions dans la restauration d’hôtels.
Le produit booste incontestablement le marché du sandwich, déjà en forte croissance avec « 2,144 milliards d’unités consommées et un chiffre d’affaires de 7,27 milliards d’euros » indique Gira. « 75% des restaurants traditionnels français (110 000 au total) proposent désormais au moins un hamburger à leur carte, enregistrant une hausse de 40% de ses ventes sur les deux dernières années » souligne encore le directeur du cabinet de conseil.
