Créer une entreprise ex-nihilo est sans doute le pari le plus risqué d’une vie. Même si dans bien des cas cela en vaut la chandelle, il existe des solutions moins risquées et tout aussi rentables à moyen terme, il s’agit de la reprise d’entreprise, et plus précisément de la reprise de franchise. Au niveau budgétaire, cette opération est plus coûteuse qu’une création pure mais le risque est beaucoup plus faible.
Ceux qui ont réalisé ce pari sont ravis des conséquences, le principal avantage est que dès le début, une activité existe grâce aux efforts communs de tous les autres franchisés de l’enseigne.
Un accompagnement pour comprendre toutes les mécaniques
Dès le rachat à proprement parlé de l’entité, un accompagnement est proposé par l’enseigne maitresse afin que le repreneur comprenne tous les tenants et les aboutissants du secteur concerné. Un réel plus afin de ne pas être complétement perdu, surtout si votre connaissance du segment est limitée. Cette formation facilite la vie du repreneur, tout y passe, du vocabulaire à la gestion administrative, en passant par les termes techniques, et, la connaissance de toutes les ficelles commerciales.
Grâce à la reprise de franchise, les risques de perdre le capital initial ou encore de ne pas voir le troisième exercice, sont réduits. Les chiffres parlent d’eux-mêmes puisque 1 création d’entreprise sur 2 échoue en moins de 24 mois alors que 3 reprises sur 4 se déroulent sans heurt. Les franchisés les plus connus sont des enseignes telles que McDonald’s (restauration rapide), Speedy (garagiste) ou encore Monceau fleurs (fleuristerie). Sur le territoire hexagonal, il existe plus de 1 500 enseignes.
Plus cher qu’une création mais moins de risques
Concernant la reprise en elle-même, les raisons sont les mêmes que dans le cadre d’une entité classique non franchisée, retraite, soucis de santé ou encore souhait d’un changement de cap sont les causes les plus fréquentes. Même si le succès est souvent au rendez-vous, il est important de distinguer 2 causes pouvant engendrer des difficultés, le manque d’entrain du gérant, et, une mauvaise situation géographique.
Au cours de la procédure de cession, il est évidemment recommandé de prendre autant de précautions que dans le cadre d’une reprise classique. Audits, étude de la zone de chalandise, décryptage des bilans, tout doit être épluché pour une sécurité d’investissement maximale. N’oublions pas non plus que même si vous êtes votre propre patron, vous dépendez d’un groupe de gérants franchisés, à ce titre certaines règles, en plus de celles fiscales, sont à respecter (mentalité, mot-clé, etc .).
Une solution clé en main
Suite aux différentes discussions habituelles entre le repreneur potentiel et le cédant, de nombreuses infirmations seront à traiter. C’est pourquoi il est important de tout inspecter, du matériel au fonds de commerce, en passant par les fiches de paie et la comptabilité, cela pourrait empêcher bien des écueils. A ce titre, il est primordial de vérifier l’état des machines et du matériel en général, car selon le niveau d’amortissement, il pourrait s’agir de frais supplémentaires quelques semaines seulement après avoir pris possession de la franchise.